Parce que toutes les expertises sont utiles, parce que toutes les expériences sont précieuses, la co-création peut changer le monde!
Que l’on parle de co-création, de co-construction, de collaboration active, de participation citoyenne, de recherche-action participative, l’enjeu est bien d’aboutir ensemble à des solutions créatives, innovantes et adaptés pour mieux vivre ensemble dans des territoires et une société plus résiliente.
La co-création, c'est quoi?
Des espaces d’apprentissage mutuel
Pour produire collectivement des connaissances ou des solutions pour tous les acteurs impliqués.
Par exemple : un magasin en ville et une ferme réfléchissent ensemble à la circulation entre eux de produits (frais dans un sens, sous forme de compost dans l’autre)
L’implication de tous les acteurs
Toutes les personnes, institutions, associations et entreprises concernées, car chaque acteur a de l’importance pour construire une solution innovante autour d’un objectif commun. Ca veut aussi dire donner une vraie place, un pouvoir d’action et de décision à des catégories de personnes souvent laissées de côté.
Par exemple : repenser l’aide alimentaire à partir de l’expérience des CPAS, mais aussi de celle des bénéficiaires, des communes, des associations de terrain, de chercheurs.
PAS DE HIERARCHIE DE SAVOIRS
Les compétences et les rôles des participant.e.s ne sont pas à égalité, mais les connaissances, les capacités et les spécificités de chacun.e sont considérées comme complémentaires.
Par exemple : certains viennent avec une expertise scientifique, d’autres avec une expertise du vécu, d’autres encore avec une expertise institutionnelle. Et toutes ces expertises contribuent à la construction des nouvelles connaissances.
BOUSCULER LE CADRE
Autrement dit, rompre avec les cloisonnements disciplinaires ou institutionnels qui existent entre les citoyen.e.s, le secteur associatif, le secteur entrepreneurial, les administrations ou le secteur académique.
Par exemple : quand un jury de constitué de citoyens est engagé en tant qu’expert de la ville pour sélectionner des projets financés par la Région, cela fait évoluer les pratiques de politiques publiques.
S’ancrer dans le réel
Renoncer à tout programmer, accepter l’imprévu et faire preuve de flexibilité.
Par exemple : être ouvert à remettre en question des hypothèses (académiques) par quelque chose qui se passe dans la vie, le vécu, la dynamique, … d’un projet.
Notre démarche de co-création
Les processus de co-création ouvrent des perspectives innovantes et justes pour la société.
D’expérience, nous savons qu’ils sont aussi exigeants et complexes.
Chez Confluences, nous sommes particulièrement attentifs à :
- Parvenir à une véritable implication des publics concernés au sein d’espaces de travail et d’expérimentation réellement inclusifs
- Gérer les différences, voire les conflits liés à des différences de perception sur ce question de la co-création
- Développer un langage commun, tout en tenant compte des langages spécifiques de chacun.e (efforts de traduction, multiples formats et supports, etc.)
- Remettre en question les statuts et les rôles habituels (scientifiques, travailleurs sociaux, etc.)
A quels résultats peut-on aboutir en co-création ?