Un café avec irep

C’est chez « Frika », dont le jardin-terrasse laisse entrevoir l’église Saint-Boniface, que nous nous retrouvons pour un (divin!) café avec Carla et Fontaine, engagés au sein du projet IREP (Inclusion et Représentations dans l’Espace Public).
« Ce qui nous anime à travers ce projet ? » Entre deux gorgées, les premières idées émanent de Carla : « Un apprentissage de la possibilité de transformer les choses malgré les tensions ; l’implication au-delà des revendications… Fontaine embraye : « Se battre pour accéder à un maximum d’archives pour continuer à détricoter, et détricoter toujours. » Et Carla de compléter : « Parvenir à avancer en naviguant dans les subtilités »…
Parmi les avancées obtenues malgré les obstacles et les nombreux « oui mais », sources de neutralisation, Carla et Fontaine épinglent l’accès aux archives d’Etterbeek.
L’objectif global d’IREP est de rendre l’espace public bruxellois plus inclusif et de façon démocratique, en questionnant et en déconstruisant les représentations héritées du passé colonial par le biais de l’art.
Pour Fontaine, « l’art est fondamental. Dès le début de la colonisation, ceux qui ont instauré les représentations se sont appuyés sur l’art via les rues, les statues… Comment faire de la maladie un médicament ? Il a été à la base, comment en faire une solution ? »
À côté de la portée historique de cette question, elle revêt une actualité cruciale à l’heure où l’extrême droite gagne du terrain chez nous et dans bien d’autres pays.  
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